• Bonjour,

    Je vous présenterai bientôt une autre façon de semer sur un terrain enherbé (ancienne prairie). C'est une méthode efficace à petite échelle, rapide à mettre en oeuvre, peu onéreuse en efforts et en argent.

    Cet hiver j'ai été me former à la tonte de brebis et actuellement je parcours les routes pour les tondre : www.tondeurdemouton.be

    à bientôt


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  • Je vous propose une plongée dans l'intimité des blés. On considère qu'en moyenne les blés sont autogames à 95%. Ça veut dire que le blé se reproduit avec lui-même excepté dans 5% des cas où il y a croisement.

    Chaque épi est divisé en épillets. Ces épillets sont eux-mêmes composés de glumes, les enveloppes externes et de glumelles les enveloppes internes. Chaque paire de glumelles abrite une fleur. Un épillet est composé d'une paire de glumes et de plusieurs fleurs, de 2 à 5 en moyenne, enveloppées de glumelles.

     

    Ses fleurs possèdent une partie femelle, le stigmate plumeux, surmonté d'une partie mâle, les 3 étamines. Les étamines sont composés de filets surmonté d'anthères dans lesquels est stocké le pollen. On remarque que la partie femelle est LE stigmate et la partie mâle est UNE anthère.

    La pollinisation se passe en général à l'intérieur de la fleur avant son ouverture. On comprend donc que les croisements naturels sont relativement faible. De plus il y a des facteurs qui limitent la pollinisation croisée tel que l'excès d'humidité, la sécheresse, l'excès de vent, le manque de vent, la distance avec un autre blé, le temps d'ouverture de la fleur qui est d'environ 30 minutes, ... et tout ça pour autant que le blé qui est réceptif n'ait pas été auto-fécondé. Il faut donc que pas mal de conditions soient réunies pour que les blés puissent se croiser. Ceci étant, dans certaines conditions de stress, des blés se sont croisées sur des distances très grandes dans des conditions climatiques défavorables, comme quoi ...

     


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  • Le mois de juin a été riche en rencontres et en observations. J'ai donc pris pas mal de retard.

    Ci-dessous ce sont les épis de Timopheevi qui commencent à sortir. Le triticum timopheevi, ou blé de Zanduri, est une branche parallèle de blé qui part d'une duplication de génome entre un engrain et une égilope inconnue. Par la suite, ce blé a évolue en dupliquant son génome avec celui d'un engrain pour donner le blé de Joukovsky. Sa particularité est que lors d'un croisement avec un blé tendre, leur descendance sera stérile.

    Dans les observations, le port des feuilles donne des indications sur les capacités de la plante à capter la lumière pour effectuer la photosynthèse. Au plus la feuille est à l'horizontale, au plus elle capte la lumière.

    Les maladies des blés agissent d'ailleurs souvent sur la photosynthèse en s'attaquant aux feuilles. Ici la rouille, les petits points sont bien visibles et les lignes sur les feuilles montrent bien comment la feuille perd de la surface sur laquelle elle peut capter la lumière.

    Un autre problème pour les blés est la verse. C'est un accident de végétation qui peut être dû à une maladie, à des accidents climatiques ou à un déséquilibre du sol. Cette année c'est principalement dû aux nombreuses averses qui se sont abattues dans le pays. Les variétés anciennes de blés ont souvent de hautes tiges qui rendent les blés plus sensibles à ces accidents. Certains toutefois, comme les poulards ont des tiges et des nœuds très fermes et arrivent à se redresser. Ci-dessous la variété rouge de Bordeaux qui versé. Ce phénomène peut affecter le champ entier et diminuer sensiblement le rendement et même conduire à la perte totale.

    Le blé miracle est en train de sortir de sa gaine. C'est un blé rameux, c'est à dire qu'au lieu d'avoir un épi tout droit, l'épi se partage en plusieurs branches, à la manière d'une branche de sapin. Dans la collection il y a 2 variétés différentes. L'une a de très longues dernières feuilles comme on le voit ci-dessous.

    Les épis de la seconde variété sont déjà sortis et la feuille est plus petite.

     


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  • L'aegylops cylindrica est une graminée sauvage. Elle n'intervient pas directement dans les croisement naturels qui sont intervenus dans l'évolution des blés, mais elle est proche de l'égilope de Tausch au point de vue morphologique.


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  • Malnommé par Linné suite à une confusion entre la Galicie polonaise et la Galice espagnole, le triticum polonicum est un blé originaire de Galice en Espagne. Il a la particularité d'avoir un épi particulier, dont les glumes sont très grandes et enferment des grains allongés.

    L'épi étant fort lourd, ce blé a une tendance à verser, mais il aurait d'intéressantes qualités nutritionnelles au niveau des protéines, teneur en minéraux, matières grasses et fibres selon une étude menée par une université polonaise et une université autrichienne.


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